En 2016, BuyerSide a accompagné un client français dans l'acquisition d’un immeuble de rapport de 11 unités résidentielles situé sur la prestigieuse Place Stéphanie à Bruxelles. Retour sur cet achat réussi malgré les embûches.
« Le bien qui m’intéressait était déjà convoité par un autre acquéreur. L'enjeu majeur de ce dossier fut donc d'analyser et de valoriser très rapidement cet immeuble mis en vente hors marché. Ce qu’a pu faire BuyerSide dans des délais extrêmement brefs. »
Outre la nécessité de réagir au plus vite, d’autres surprises nous attendaient. En effet, lors de notre analyse, nous avions remarqué qu'un étage de l'immeuble n'était pas affecté en résidentiel mais en bureaux, alors qu'en réalité c’était bien deux logements qui s’y trouvaient.
De plus, l'acte de base avec le rez-de-chaussée commercial de l'immeuble était désuet et donc plus applicable.
« BuyerSide a alors eu la sagacité de faire offre tenant compte du problème urbanistique et de l'acte de base, tout en donnant la possibilité au vendeur de régulariser son bien et d'établir un nouvel acte de base moyennant le paiement d'un ‘surprix’, le cas échéant. »
Le vendeur a accepté notre proposition, bien que notre offre de base soit inférieure à celle du candidat concurrent qui, lui, n'avait pas détecté l'infraction urbanistique. Le vendeur craignait sans doute que la vente n'aboutisse finalement pas si l'autre candidat réalisait plus tard l'infraction. Il aurait alors perdu beaucoup de temps et laissé passer un candidat sérieux, voulant aboutir malgré la situation urbanistique actuelle. Il avait également bon espoir de pouvoir réaliser les conditions au ‘surprix’.
Enfin, notre analyse a démontré qu’il y avait sur place une citerne à mazout de 20.000 litres qui n’était plus utilisée. Malgré le fait que le vendeur l’ait fait neutraliser suite à notre demande expresse dans l’offre d’achat, le simple fait qu’une citerne de ce volume soit présente dans l’immeuble a amené l’IBGE (Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement) à conclure à l’exercice dans le bien d’une activité à risque pour la pollution du sol. Vu cette activité à risque, l’établissement d’une reconnaissance de l’état du sol fut un préalable impératif à la signature de l’acte de vente.
Le vendeur a donc dû procéder en urgence à une analyse du sol approuvée par l’IBGE qui a heureusement conclu à l’absence de pollution. Ceci permettant à l’acte authentique de pouvoir finalement être signé après environ 2 mois de délai supplémentaire.
Une manœuvre qui s’est donc avérée gagnante pour BuyerSide et surtout pour l’acheteur final qui a pu acquérir ce bien en ayant appréhendé tous les risques !