Les résultats immobiliers du 1er semestre de 2022 sont là

La Fédération du Notariat (Fednot) sort son baromètre immobilier. Le bilan du premier semestre 2022 montre une diminution de l’activité immobilière partout en Belgique.

Les Belges ont moins acheté qu’en 2021

En comparant les transactions immobilières en Belgique pour les premiers semestres 2021 et 2022, on remarque une diminution de 1,8 %. C’est en Wallonie que la chute est la plus importante avec -2,5%, suivie de la Flandre (-1,5 %) et de Bruxelles (-0.3%).

« Le recul de l’activité est limité, mais nous n’avions plus observé ça depuis longtemps dans les trois régions, à l’exception du 1e confinement après mars 2020. Ce recul n’est pas illogique ! Les taux d’intérêt augmentent et les prix de l’énergie flambent. À cela s’ajoutent les incertitudes quant à l’évolution de notre économie au cours des prochains mois », explique Renaud Grégoire, porte-parole de notaire.be.

Les prix des maisons et appartements ont par contre augmenté partout

Rien que pour Bruxelles, le prix moyen d’une maison a augmenté de 4,9 % par rapport à 2021. La hausse est de 2,5 % en Wallonie et de 6,1% en Flandre. En tenant compte de l’inflation de 7,7 %, les prix ont, cependant, diminués. Enfin, les appartements ont été achetés pour une moyenne de 257.839 € sur le territoire belge. Cela représente une hausse de 2,4% du prix par rapport à la moyenne annuelle de 2021.

Le Brabant flamand a proposé les habitations les plus chères du 1er semestre en Flandre, avec une demande moyenne de 330.000 € par maison de type fermée ou demi-fermée et 251.000 € pour un appartement.

De son côté, le Brabant wallon reste la province wallonne la plus chère avec un prix moyen de 306.000 € pour une maison type fermée/demi-fermée, soit une hausse de 2,3 %. Pour l’achat d’un appartement dans cette province, les acheteurs ont déboursé, en moyenne, 240.000 €, soit une hausse de 3,7 %.

Les maisons bruxelloises sont les plus chères du pays, avec une demande moyenne de 495.000€ pour une maison fermée. Pour un appartement, les prix ont augmenté de 5,3 % pour atteindre 249.000 €.

Des acheteurs plus jeunes

Les notaires constatent une légère baisse de l’âge moyen d’un acheteur en Belgique. Alors qu’il était de 43 ans en 2021, il est descendu à 39 ans lors de ce 1er semestre de l’année. Une baisse qui s’explique par les hausses de taux d’intérêt annoncées.

« Ces derniers mois, les jeunes acheteurs ont été plus actifs sur le marché immobilier en raison des hausses de taux d’intérêt annoncées. Et la tendance se poursuit », conclue Renaud Grégoire.

Vers un second semestre rempli d’incertitudes

Les incertitudes géopolitiques, économiques, la fiscalité immobilière, les règlementations en matière énergétique des bâtiments, le prix des énergies et matériaux, ainsi que les taux d’intérêts plânent pour l’instant sur l’immobilier. Difficile à ce stade de dire ce que ce cocktail aura comme effet sur le marché immobilier.

La bonne nouvelle à ce stade est la baisse des taux d’intérêts depuis la mi-juin en raison de la crainte d'un refroidissement de l'économie et d'une récession imminente. Si l’évolution à la baisse du taux d’intérêt est durable, les banques devraient commencer à diminuer leur taux et ceci serait à nouveau profitable à l’immobilier.
 

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